Dubrovnik

La perle de l’Adriatique

Vendredi 21 juin : on quitte le Monténégro pour aller découvrir la Croatie. On se pose dans un camping sur la côte avec accès direct à la plage et à 20 minutes de bus de Dubrovnik. Très important d’être proche de Dubrovnik. Car samedi 22 juin à 8h, le bateau de mamie chérie fera escale dans cette même ville. Fin du suspens.

C’est pour elle que nous nous sommes précipités en Croatie (mamie hein, pas Dubrovnik !).

En Avril, quand ma mère nous a parlé de sa croisière sur l’Adriatique, avec des escales en Italie, en Grèce et en Croatie, on n’était quasi certain que le planning ne collerait pas. Ça ne nous paraissait pas raisonnable non plus de planifier un itinéraire sur 3 mois pour se caler avec une escale de quelques heures à peine …

Dubrovnik

Rien n’était planifié donc. Providence ou destinée, appelez ça comme vous voulez, mais nous voilà dans les bouches de Kotor, à deux heures de Dubrovnik alors que ma mère y sera dans quelques jours … Si proches, il fallait saisir cette opportunité de retrouvailles !

La surprise fut totale pour les filles, à qui on avait bien pris soin de ne rien dire. Un moment très émouvant. Elles n’ont pas lâché mamie d’une seconde … et la séparation s’est faite dans un flot de larmes.

Mais une fois les larmes séchées, les ventres remplis (et avec la promesse d’une glace 🙂 ), on a profité gaiement de la belle Dubrovnik. On s’est contenté de flâner dans ses jolies rues (en suivant un peu les traces de Game of Thrones quand même), mais on reviendrait bien se faire un petit week-end culturo-historique en amoureux.

Et pour couronner cette très bonne journée (« la plus excellente du voyage » dixit Louison), on a rejoint notre camping en taxi-bateau et on a passé la soirée à se baigner.

C’est un fameux 5 mâts …

Avant d’arriver à Dubrovnik, juste après le passage de frontière, nous avons fait un pic-nic dans un endroit vraiment chouette : Ljuta. Une rivière au milieu d’une forêt dense, aménagée de petits ponts et passerelles qui permettent de visiter les vieux moulins à eau qui servaient à feutrer la laine, et qui sont encore fonctionnels, ainsi que les élevages de truites.

Après 2 jours de camping, il était temps d’aller tester le camping sauvage. Mais voilà : en Croatie c’est interdit ! Et comme au Monténégro, le littoral est « coincé » entre mer et montagne. Les commentaires sur Park4Night laissent penser que les policiers ont l’amende facile …

Et pourtant, nous allons nous poser dans un spot atypique à Kupari : station balnéaire des années 60 abandonnée !

Vous allez croire qu’on est sur la piste de tous les hôtels abandonnés de la côte Adriatique ! Mais c’est le hasard de Park4Night qui nous a amenés ici.

Nous n’avons pas franchement bien dormi, la peur d’être délogé étant élevée. Mais la plage est canon et nous en avons bien profité ce dimanche avec les locaux ! Et cette fois j’ai osé aller explorer (un peu) ces vieux immeubles où fleurit le street art.

Je n’avais pas 10 ans et pourtant je me souviens des images de la guerre de Yougoslavie à la télévision. Les hôtels ici sont criblés d’impacts. Ils ont été bombardés, incendiés. Et si à Dubrovnik on ne trouve quasi plus aucune trace de cette période, ici c’est très marquant car tout est resté en l’état. Au prochain épisode on ira d’ailleurs un peu plus sur les traces de cette guerre, direction la Bosnie.

Les ruines du « Grand Hôtel » de Kupari