Bilan d’un mois en Grèce

Difficile de caser toutes les infos sur la Grèce, alors un petit article récap’, avec du blabla et peu de photos (vous êtes prévenus !).

On a VRAIMENT beaucoup aimé la Grèce. De quinze jours prévisionnels, nous sommes finalement restés en Grèce du 4 au 31 Mai. Et plusieurs fois l’idée de passer la totalité du voyage en Grèce a été évoquée.

Nous avons eu un peu froid au début, un peu chaud à la fin. Mais finalement le printemps est sans doute la meilleure saison (avec l’automne) pour découvrir la Grèce sans les flux de touristes et sans une chaleur étouffante. (Seul regret : la température de l’eau de la mer Egée en Mai n’a pas dépassé celle de la Manche au mois d’Août, soit beaucoup trop fraiche ;-))

On a pu dormir dans des spots incroyablement sauvages (à peine quelques jours de camping sur un mois !). Jamais de problème pour trouver de l’eau potable.

Les paysages sont variés et la végétation luxuriante. Les locaux sympas. Les traces de l’Histoire, partout, entre réalité et mythologie. Et puis la gastronomie !

En Grèce on mange bien. Et gras. Mais bien. Mention spéciale pour la moussaka (viande hachée, aubergines, pommes de terre), les dolmadès (feuille de vigne farcie de riz), la viande de mouton grillée et les légumes frits ou revenus à l’huile. On a mangé BEAUCOUP de feta (frite / rôtie / fondue ou simplement en salade) mais également d’autres fromages qui ont plu à notre famille de fromagovores. Nous n’avons pas abusé de la célèbre salade grecque dans les restaurants parce que ce n’est jamais ¨que¨ de la salade verte, quelques tomates, oignons, olives et morceaux de feta, le tout copieusement arrosé d’huile d’olive (recette très accessible, même pour Stéphane). D’autant plus qu’il est très facile d’acheter des fruits et légumes frais partout (supermarchés évidement, mais également vendeurs de bord de route, marchés) et pour vraiment très peu cher.

On trouve des yaourts et fromages frais au lait de vache mais aussi beaucoup de choix de produits au lait de brebis et de chèvre. Les pâtisseries ne nous ont pas convaincus (sauf les loukoums, miam !). Et la qualité des glaces est très variable mais n’atteint jamais le level d’une gelati !

Ce qu’on a retenu des us locaux au restaurant étant de prendre plusieurs plats à partager entre tous. Et le dessert est offert quasi systématiquement !

Sans vraiment le faire exprès, on a rapidement pris le rythme grec : déjeuner à partir de 14h (qui s’éternise allègrement jusqu’à 16h quand il n’y a pas la sieste). Et le café glacé (espresso-fredo) est une véritable institution à quasi toute heure de la journée !

Les mots utiles qui attirent la sympathie illico : Kalimera (bonjour) et Kalispera (bonsoir), Efkaristo (merci), Parakalo (de rien), Yassas/Yassou (salut). Après 1 mois sur place, on arrivait même à déchiffrer l’alphabet grec (non je déconne !).

Nous avons a été super bien accueillis par les locaux. Partout. Même dans les endroits les plus touristiques. Les gens ont envie de discuter, entre baragouinage d’anglais/allemand/français et gestuelle. Et les filles sont clairement un sésame pour nous attirer la sympathie 😉 Je pense d’ailleurs que si on les abandonnait en route, elles pourraient survivre rien qu’avec tout ce que les gens leurs offrent à manger (n’appelez pas les services sociaux, je rigole !).

Allez, bye bye les filles !

On reviendra sans aucun doute pour visiter le Péloponnèse qu’on nous a recommandé à de multiples reprises tant pour ses plages idylliques et sauvages, que pour les vestiges de l’histoire. Mais aussi la région méconnue tout à l’est, entre Turquie et Macédoine. Et bien sûr on rêve de parcourir les nombreuses îles (Ioniennes, Cyclades, Sporades), en voilier peut-être un jour ?